mercredi 30 septembre 2009

Naïf, peut-être... Essentiel certainement...

Au mois de décembre prochain, un sommet sur le climat se tiendra à Copenhague sous l'égide de l'ONU. Afin d'éviter qu'une fois encore, ce sommet ne soit que des mots sans actes réels derrières, il est important que les populations du monde se montrent mobilisées, concernées et prêtes à agir en faveur de vrais mesures qui, même si elles auront un impact sur notre mode de vie, doivent être prises afin de protéger notre planète. Pour notre futur et pour le futur de nos enfants, ne soyons pas égoïstes... Ne pensons plus : " Après moi, le déluge... " L'appel pour la conférence de Copenhague :

Monsieur le Président, Au mois de décembre de cette année se tiendra à Copenhague le Sommet de l’ONU sur le climat. Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier devront parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts de court terme pour se rassembler autour d’un projet politique mondial fondé sur un constat scientifique objectif et ainsi donner une suite au protocole de Kyoto qui soit à la hauteur des enjeux que nous allons devoir tous ensemble affronter dans les décennies à venir. Le résultat de cette conférence dessinera l’avenir climatique de l’humanité. Or comme le rappelait il y a un an le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, « nous sommes au bord d’une catastrophe si nous n’agissons pas ». Acteurs reconnus de la protection de l’environnement, des droits humains et de la solidarité internationale, conscients des responsabilités qui sont les nôtres, nous avons décidé pour la première fois de parler d’une seule voix pour vous exprimer publiquement notre préoccupation et vous appeler à agir avec ambition et détermination lors de la Conférence de Copenhague. Au regard de l’ultimatum climatique auquel l’humanité est confrontée aujourd’hui, Monsieur le Président, vous aurez rendez-vous avec l’Histoire en décembre 2009. Le réchauffement du système climatique est sans équivoque. L’activité humaine en est la cause. Ses impacts se font déjà ressentir en différents points du globe, notamment par la multiplication des catastrophes climatiques. Si nous n’agissons pas maintenant, ils seront sans aucun doute encore plus dévastateurs. C’est le constat sans appel de 2 500 scientifiques du monde entier qui ont reçu collectivement le Prix Nobel de la Paix en 2007 pour leurs travaux sur le phénomène des changements climatiques. Depuis, de nouveaux éléments scientifiques montrent, chaque jour, que le climat se dérègle au-delà des prévisions les plus pessimistes, avec des conséquences bien plus précoces que prévues et d’ores et déjà visibles. S’il est encore difficile d’évaluer avec précision l’amplitude des impacts, le danger est en revanche déjà certain. Ecosystèmes ravagés, variabilité climatique extrême, hausse du niveau des océans… : les premières victimes de ces catastrophes en chaîne sont les populations déjà vulnérables en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, du Sud Est ou dans de nombreux pays insulaires. La sécurité alimentaire, l’accès à l’eau ou à la terre sont gravement menacés et des centaines de millions de personnes risquent d’être poussées à l’exode, grossissant les rangs de ceux que l’on nomme les « réfugiés climatiques ». Dans un monde de crises, nous craignons que la guerre, l’autoritarisme, les inégalités, la misère et la souffrance humaine prennent encore un peu plus le pas sur la paix, la dignité humaine et la démocratie. L’urgence climatique nous commande donc d’agir à la hauteur des périls qui sont devant nous. Nous maîtrisons déjà la plupart des technologies nécessaires pour relever le défi d’un mode de développement qui intègrerait à sa juste mesure l’impératif climatique. De plus, cette rupture avec un modèle de développement hérité d’un passé révolu recèle des opportunités d’économies, d’emplois et d’innovations considérables. Encore faut-il que nous prenions la décision politique de le faire. Tout d’abord, il faut impérativement parvenir à stopper la croissance des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2015 avant de les faire décroitre. C’est la seule voie pour limiter le réchauffement des températures bien en-dessous de 2°C, seuil au-delà duquel la capacité à s’adapter de nos sociétés et des écosystèmes est menacée. Pour ce faire, Les pays industrialisés, dont la France, doivent s’engager collectivement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici à 2020 par rapport à 1990. Mais cela ne sera pas suffisant. Les pays en développement doivent, eux aussi, mettre en place les politiques industrielles, énergétiques et agricoles qui limiteront la croissance de leurs émissions avant de les réduire, sans compromettre leur légitime aspiration au développement économique et social. L’accord de Copenhague devra permettre à ces pays d’évoluer vers des modèles sobres en carbone. Il devra aussi leur permettre de s’adapter aux conséquences inévitables du changement climatique. Pour nombre d’entre eux, en particulier les plus vulnérables, ces actions ne pourront se faire sans le soutien financier et technique des pays industrialisés. Les besoins d’ici à 2020 sont évalués à plus de 100 milliards d’euros par an. C’est moins de 10% des dépenses militaires mondiales. Responsables de la majorité des émissions de gaz à effet de serre aujourd’hui dans l’atmosphère, munis de capacités d’action plus fortes, les pays industrialisés portent la responsabilité morale, légale et économique de mener le combat contre le dérèglement du climat. Monsieur le Président, vous vous devez de prendre la tête de ce combat qui est sans aucun doute l’enjeu de ce siècle. Notre avenir commun dépendra dans deux cents jours des choix politiques qui seront faits. Serge Orru, WWF-France Pascal Husting, Greenpeace France François Danel, Action contre la Faim Olivier Braunsteffer, Care France Souhayr Belhassen, FIDH Nicolas Hulot, Fondation Nicolas Hulot Anne Bringault, Les amis de la terre Michel Bruguière, Médecins du Monde Luc Lamprière, Oxfam France Agir Ici Sandrine Mathy, Réseau Action Climat Michel Roy, Secours Catholique

Liens :

L'Ultimatum Climatique : http://www.copenhague-2009.com/

Tcktcktck : http://tcktcktck.org/ Time for Climate Justice : http://www.timeforclimatejustice.org/ Voir aussi la bannière en bas de page

lundi 14 septembre 2009

samedi 12 septembre 2009

Création Wharholienne

ou comment passer d'une photo plus ou moins sans intérêt à une oeuvre originale en 6 étapes !
Wharholshoesbis
étape 1 :
à partir d'une photo toute simple et pas forcément réussi, retravailler les différents tons ou le cadre si nécessaire.
étape 2 :
utiliser une des fonctions artistiques de votre logiciel de retouche image de façon à obtenir une image simplifiée avec des niveaux bien différenciés.
étape 3 :
unifier le fond avec la couleur de votre choix à l'aide des outils 'pot de peinture' et 'pinceau'.
étape 4 :
remplir un autre niveau (plus ou moins étendu selon l'effet souhaité) avec une couleur bien contrastante.
étape 5 :
changer les couleurs en faisant varier la teinte (ou utiliser le 'pot de peinture'), en plus, vous pouvez jouer sur la luminosité de l'image (exemple 3 ci-dessous)
étape 6 :
assembler vos différentes images ensembles, vous pouvez finir en modifiant la taille de l'image afin de modifier l'aspect du sujet (compression ou étirement comme les exemples 1 et 2).

Les chaussures ne sont pas les seuls sujets pouvant être appliquer à ce procédé, vous pouvez utiliser aussi, par exemple :

1 - une sculpture comme ce pleurant du Louvre
Scuptures en couleurs

2 - une grenouille en chocolat (n'existant plus depuis fort longtemps !)
Les joyeuses grenouilles

jeudi 10 septembre 2009

Haïkus de l'âge adulte

Visages sérieux
Faux adultes, vrais enfants
Comédie des grands

 J'étais une enfant
Inattention d'un instant
Et c'était fini

 Masque de pierre
Sur nos visages sévères
Illusions perdues

mercredi 9 septembre 2009

Apricot'art

Un abricot Deux brins de persil Quelques gouttes d'eau Un souffle Attendez... Déclenchez

lundi 7 septembre 2009

Les derniers jours du monde




Je ne vous mets pas l'affiche du film qui est particulièrement immonde !!!
Alors que s'annonce la fin du monde, Robinson Laborde se remet peu à peu de l'échec d'une aventure sentimentale pour laquelle il s'était décidé à quitter sa femme. Malgré l'imminence du désastre, et peut-être pour mieux y faire face, il s'élance dans une véritable odyssée amoureuse qui l'entraîne sur les routes de France et d'Espagne. (source : site officiel du film - http://www.lesderniersjoursdumonde.com/) Deux choses m'ont poussée à voir ce film : le titre et Mathieu Almaric. Sinon, je ne savais pas trop quel serait l'histoire, mais finalement tant mieux. C'est un film très étrange, un peu long certes, mais appréciable par la façon de traiter la fin du monde, avec légèreté et comme un évènement sans importance. Elle fait partie du décor, et en même temps, sans elle pas d'histoire. De ce qui provoque cette fin du monde, nous ne saurons pas grand chose, est-ce un virus (pire que la grippe A si, si !), une guerre totale ou une apocalypse nucléaire qui menace les humains ? Mais, d'arriver à la fin enlève toutes les limites et barrières qui nous bloquent dans nos vies. Si c'est la fin, il n'est plus utile de s'inquiéter des conséquences futures de nos actes, arriver à la fin c'est pouvoir jouir d'une liberté absolue. Alors du coup, le sexe et le plaisir immédiat sont omniprésents (entre deux drames), et ils sont la justification de cette histoire. Robinson, (et le choix du prénom n'est pas anodin) est un homme fatal, (au propre comme au figuré) qui va à contre sens en permanence, mû par la seule quête de son amour perdu, rien ne semble l'atteindre pas même toutes les catastrophes qui l'entourent en permanence ou presque. Nombreux seront les obstacles qui se mettront sur son chemin et qu'il passera principalement dans un lit (ou pas) mais rien ne l'arrêtera. Il croisera de nombreux personnages tous plus loufoques et un peu désespérés, ce qui vu les circonstances est normal. Je dois dire que le retour à la réalité fut un peu bizarre quand je suis sortie de la salle. Réalisé par Jean-Marie et Arnaud Larrieu Avec : Mathieu Almaric, Catherine Frot, Karin Viard, Sergi Lopez Genre : Comédie dramatique Durée : 2h10min Sortie : 19 août 2009