Les lumières urbaines m'éblouissent et me fascinent. Quand arrive la fin de la nuit, je frotte mes yeux fatigués, j'entrouvre mes paupières endormies, des traces fugaces de mon sommeil, ils ne me restent que les marques des plis de mon lit imprimés dans ma joue. La lumière de l'aube sur la ville endormie, est douce vue d'en haut. Chaque matin, le même combat se répète, du fond de ma couette, mon réveil me tire... à regret je quitte mon lit. Vue d'en bas, le réveil de la ville se fait dans une cacophonie générale, tous ces gens se sont arrachés à leur lit... à regret. Bâillements et étirements, petite gymnastique matinale qui m'aide à me réveiller, j'émerge doucement du brouillard, la radio s'allume, au milieu des nouvelles, je me penche sur mon café brûlant. Le bruit des klaxons, l'énervement général, la course contre le temps qui défile, le monde se réveille bien souvent avec la gueule de bois. Tranquillement, je sirote mon café et mange mes tartines en lisant un journal qui traîne, en écoutant distraitement la radio. L'énervement est à son comble quand le trafic coince, que le train a du retard, les incidents techniques se suivent et perturbent la routine quotidienne. Il me reste encore à me laver, un brin de toilette puis m'habiller, doucement, je lace mes chaussures avant de rejoindre la cohue. Dans la rue, les derniers réverbères s'éteignent, la ville se recouvre de gris. J'aime les lumières de la ville, elles m'éblouissent et me fascinent... vue d'en haut.
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