mercredi 24 décembre 2008

lundi 22 décembre 2008

Haïkus du musée

Le Louvre - Cours Napoléon - Pyramidion Sully et Pavillon de l'Horloge
Prise de vue : 04 Septembre 2005 - Modifications : 22 Décembre 2008
Dans ce grand musée
Les gens viennent et attendent
Que cesse la pluie
A touts petits pas
Sans bruit, la foule avance
L'instant est serein
Précipitation
Cohue et énervement
Le musée est plein
Les flashs crépitent
Sans savoir et sans arrêt
Pourquoi cette folie ?
Timide question
Curiosité d'un instant
J'aime ces moments

jeudi 11 décembre 2008

19°C à la maison, c'est suffisant !

Il s'agit d'une campagne de la Ville de Paris afin de nous inviter à baisser notre consommation énergétique dans l'intérêt de la planète et de notre facture. Soi-disant.
Soi-disant, parce que dans mon cas, j'aimerais avoir 19°C chez moi, je ne demande pas plus. C'est possible mais en voyant ma facture d'électricité grimpée toujours plus haut. Du coup, quand il fait 17-18°C, je vois mon compteur s'emballer et je m'empresse de baisser mes petits convecteurs. C'est sûr, pour moi, 19°C ce serait largement suffisant. J'en rêve même. Ne plus avoir froid aux mains, aux pieds, à mon bout de nez. En même temps, cela à un avantage : j'adore faire ma vaisselle car cela me réchauffe !!! Comme quoi, on trouve son bonheur là où on ne le cherche pas forcément ! A côté, je connais des appartements appartenant à la RIVP (donc qui dépend ent de la mairie de Paris) où il fait 25°C (l'extase) et où les locataires ne peuvent pratiquement pas agir puisque, primo, il s'agit d'un chauffage central par le sol et radiateurs, segundo, 1 radiateur sur 2 est bloqué en position maximale. Donc, avant de faire le ménage chez son voisin, on commence par... mais vous connaissez la suite. Je reviens chez moi, je suis assise tranquillement avec mon pull, mon gilet et mon plaid, j'ai presque chaud. Bon, je suis... bien, on va dire. Et là, je pense : j'ai un travail pas trop mal payé, un loyer pas trop élevé, je suis pas dans la misère mais... je ne peux pas avoir chaud chez moi. C'est sûr le progrès, c'est bien, mais finalement avec une bonne cheminée ou un bon poêle, j'aurai sûrement plus chaud et pour moins cher. Je vais terminer sur une note positive : je ne suis pas frileuse grâce à cela. C'est sûr, pour moi, 19°C ce serait largement suffisant. J'en rêve même. Ne plus avoir froid aux mains, aux pieds, à mon bout de nez.

samedi 6 décembre 2008

Haïkus d'hiver

Vase de NoëlLe bonhomme de neige
Instants d'hiver - Paris XIIIème - décembre 2004
Le froid dans la nuit
Tombe les premiers flocons
L'hiver est en moi
Une nuée de gens
De moi, toujours est partie
Noël et magie

Cette façon qui semble si simple de faire passer une pensée ou un sentiment me rempli toujours d'une profonde mélancolie. Je ne sais si cela est dû à la brièveté de ce type de poème. Au lieu d'un sentiment d'urgence qui pourrait être dû à la concision, je ressens en les lisant plutôt une impression d'instant suspendu.
NB : le haïku est un cours poème d'origine japonaise. Son principe est simple : il est constitué de 3 vers de, respectivement, 5, 7 et 5 syllabes et comporte souvent une allusion à la saison.

mardi 2 décembre 2008

Jeunesse se passe

De temps en temps, je suis chez moi où j'ai passé une bonne soirée. J'ai l'esprit satisfait. Et puis, je retourne à des occupations plus terre à terre comme débarasser les restes de mon repas ou mettre un peu d'ordre dans mes affaires. Dans certains de ces moments, je réalise que je suis chez moi. Que ces murs qui m'entourent sont à moi. Que je paye des factures tous les mois pour cela. Que ce n'est pas du temporaire, ni juste pour des vacances ni juste pour s'amuser, je ne retournerai pas chez mes parents. Quelque part, cela doit être ça : devenir adulte. Dans mon enfance, je me souviens de mes cousins qui avaient 28 ans. Ils étaient grands, ils avaient de la chance à mes yeux. J'ai cet âge aujourd'hui et je me sens toute petite. Je ne me sens pas plus chanceuse qu'à 8 ans, j'ai grandi, c'est tout. A partir de quel âge cesse t-on de grandir pour vieillir ? Aujourd'hui, je croise des enfants et quand ils me disent "Madame", j'ai l'impression de tenir un rôle qui n'est pas le mien et que les 'adultes' autour de moi vont s'en apercevoir. Comme une bêtise d'enfant. Ni Madame, ni Mademoiselle... je ne suis rien. Rien parce que je n'arrive pas à retirer mes yeux d'enfants pour voir le monde autour de moi. J'ai tous les âges que j'ai eu plus celui que j'ai aujourd'hui. Je vois le monde avec mon vécu... qui me semble si petit. C'est quelque chose d'étrange la vie. Je n'arrive pas à déterminer quel est le dessein de tout cela et encore moins le mien. Parfois, je désespère de comprendre un jour ou trop tard. J'ai peur d'arriver au crépuscule et de me dire : "J'ai raté mon dessein, je suis passée à côté". Pourrai-je rejouer ?