Qu'est ce qui nous pousse à agir ainsi ? Qu'est ce qui nous pousse à subir nos vies au lieu de les vivre ? Nous nous réfugions derrière cette phrase "Nous n'avons pas le choix, la vie est ainsi, nous devons suivre le mouvement, et puis comment le changer ?" Voici notre refuge, la fatalité, ainsi soit-il. Vous pouvez me rétorquer que tout ce qui a été fait dans les siècles passés, c'était pour rendre le monde vivable, que nos règles sont là pour nous protéger, que sinon, ce serait l'anarchie et nous nous entretuerions tous. Mais alors que faisons-nous actuellement ? Nous nous entretuons au nom de convictions, au nom d'une appartenance, au nom d'intérêts, mais le résultat est le même : la destruction.
J'ai toujours entendu dire que ce qui différenciait l'Humain du reste du vivant était sa capacité à penser, à formuler l'abstrait. Il est vrai que nous pouvons formuler nos sentiments avant de tuer une personne... Voici notre progrès. Puisque finalement, depuis la nuit des temps, malgré notre capacité à réfléchir à nos actes, à élaborer des règles, nous ne répondons qu'à une seule de ces règles, celle qui nous vient d'avant l'Humain et que nous porterons en nous jusqu'à la fin des temps : la loi du plus fort.
Nous nous répétons qu'il faut apprendre du passé, tirer des leçons de l'histoire et ne pas oublier pour ne pas recommencer. Mais qu'avons nous appris ? Rien. Nous organisons des sommets en grande pompe, nous prononçons de beaux discours d'intention, nous nous serrons la main en souriant, et tout cela pour... rien.
Je ne suis pas différente, je reste passive face à ce que je vois, je m'insurge face à ma télévision au chaud chez moi et je continue à subir ma vie.
Ecrire ceci me soulage t-il la conscience ? Non.
Ecrire ceci me fait-il du bien ? Non.
Ecrire ceci changera le monde ? Certes non.
... La fatalité, vous dis-je.
J'ai toujours entendu dire que ce qui différenciait l'Humain du reste du vivant était sa capacité à penser, à formuler l'abstrait. Il est vrai que nous pouvons formuler nos sentiments avant de tuer une personne... Voici notre progrès. Puisque finalement, depuis la nuit des temps, malgré notre capacité à réfléchir à nos actes, à élaborer des règles, nous ne répondons qu'à une seule de ces règles, celle qui nous vient d'avant l'Humain et que nous porterons en nous jusqu'à la fin des temps : la loi du plus fort.
Nous nous répétons qu'il faut apprendre du passé, tirer des leçons de l'histoire et ne pas oublier pour ne pas recommencer. Mais qu'avons nous appris ? Rien. Nous organisons des sommets en grande pompe, nous prononçons de beaux discours d'intention, nous nous serrons la main en souriant, et tout cela pour... rien.
Je ne suis pas différente, je reste passive face à ce que je vois, je m'insurge face à ma télévision au chaud chez moi et je continue à subir ma vie.
Ecrire ceci me soulage t-il la conscience ? Non.
Ecrire ceci me fait-il du bien ? Non.
Ecrire ceci changera le monde ? Certes non.
... La fatalité, vous dis-je.
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