Qu'importe finalement, que nous soyons riches ou vieux, jeunes ou pauvres, nous sommes tous mortels. Bien souvent nous nous refusons à voir cette évidence : tout à une fin, même notre pitoyable vie. Nous agissons comme des éternels, et au soir de notre vie, nous réalisons que nous n'avons rien accompli. Nous regardons derrière nous, tout le chemin que nous avons parcouru et le vide nous submerge. C'est à ce moment là que nous réalisons toute la vacuité de nos existences. Nous avançons sans but précis, sur un chemin jalonné d'obstacles que nous évitons plus ou moins bien. Nous pensons nous arranger de tout, la vie, la mort et le reste. Mais nous ne conduisons rien, nous ne sommes absolument pas maître de nos vies. Nous vivons sous le poids de contraintes permanentes, nous nous levons le matin, à contre coeur, allant à un travail que nous excécrons, et face à tout cela, nous devons faire bonne figure, sourire et nous réjouir de notre bonheur. Oserons-nous reconnaitre que, finalement, non, nous ne sommes pas heureux, oserons-nous avouer que nous ne sommes rien de plus qu'une poussière de l'univers, oserons-nous, enfin, nous regarder dans un miroir pour nous féliciter de notre vie. Oserons-nous ?
A quand remonte notre vrai, pur et intense moment de bonheur ? Ce moment suspendu dans le temps, où nous pouvons dire : "c'est à cet instant là que j'ai vécu le moment le plus intense et fort de ma vie". Et sont-ils si nombreux ces moments-là ?
Je m'en connais qu'un seul, un unique, mais il est gravé dans ma mémoire profondément.
A SUIVRE...
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