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lundi 7 septembre 2009

Les derniers jours du monde




Je ne vous mets pas l'affiche du film qui est particulièrement immonde !!!
Alors que s'annonce la fin du monde, Robinson Laborde se remet peu à peu de l'échec d'une aventure sentimentale pour laquelle il s'était décidé à quitter sa femme. Malgré l'imminence du désastre, et peut-être pour mieux y faire face, il s'élance dans une véritable odyssée amoureuse qui l'entraîne sur les routes de France et d'Espagne. (source : site officiel du film - http://www.lesderniersjoursdumonde.com/) Deux choses m'ont poussée à voir ce film : le titre et Mathieu Almaric. Sinon, je ne savais pas trop quel serait l'histoire, mais finalement tant mieux. C'est un film très étrange, un peu long certes, mais appréciable par la façon de traiter la fin du monde, avec légèreté et comme un évènement sans importance. Elle fait partie du décor, et en même temps, sans elle pas d'histoire. De ce qui provoque cette fin du monde, nous ne saurons pas grand chose, est-ce un virus (pire que la grippe A si, si !), une guerre totale ou une apocalypse nucléaire qui menace les humains ? Mais, d'arriver à la fin enlève toutes les limites et barrières qui nous bloquent dans nos vies. Si c'est la fin, il n'est plus utile de s'inquiéter des conséquences futures de nos actes, arriver à la fin c'est pouvoir jouir d'une liberté absolue. Alors du coup, le sexe et le plaisir immédiat sont omniprésents (entre deux drames), et ils sont la justification de cette histoire. Robinson, (et le choix du prénom n'est pas anodin) est un homme fatal, (au propre comme au figuré) qui va à contre sens en permanence, mû par la seule quête de son amour perdu, rien ne semble l'atteindre pas même toutes les catastrophes qui l'entourent en permanence ou presque. Nombreux seront les obstacles qui se mettront sur son chemin et qu'il passera principalement dans un lit (ou pas) mais rien ne l'arrêtera. Il croisera de nombreux personnages tous plus loufoques et un peu désespérés, ce qui vu les circonstances est normal. Je dois dire que le retour à la réalité fut un peu bizarre quand je suis sortie de la salle. Réalisé par Jean-Marie et Arnaud Larrieu Avec : Mathieu Almaric, Catherine Frot, Karin Viard, Sergi Lopez Genre : Comédie dramatique Durée : 2h10min Sortie : 19 août 2009

jeudi 16 avril 2009

WELCOME

Welcome c'est le titre du dernier film de P. Lioret.
Welcome c'est un film si doux pour un sujet si dur.
Welcome c'est bienvenue, comme c'est écrit sur le paillasson du voisin de Simon.
Le voisin c'est cette personne qui ne veut pas être dérangée par ces hommes résumé par un mot : les migrants.
Simon c'est le maître-nageur sans histoire autre que la séparation douloureuse d'avec sa femme.
Simon c'est un homme qui apprend à nager à Bilal puisqu'il lui paye des cours. Simon c'est celui qui aide Bilal, mais qui s'y prend mal, parce que sans Marion, son ex-femme, il fait n'importe quoi.
Bilal c'est un jeune irakien, du Kurdistan, mué par un seul désir : celui de rejoindre l'Angleterre pour y retrouver celle qu'il aime.
Bilal c'est un jeune homme qui malgré tout les murs ne voit que son rêve.
Bilal c'est un jeune homme qui n'est bienvenu nulle part.
Welcome c'est l'histoire d'Homme qui s'entraide mais ne savent pas comment s'y prendre.
Welcome c'est un drame tout en douceur.
(source image : allociné.com)

jeudi 27 mars 2008

Cinéma

Je ne vais pas vous parler du film que j'ai vu ce soir, parce que vraiment c'était pas terrible du tout. D'ailleurs, je vous en donne même pas le titre. Je vais plutôt vous parler d'un autre film que j'ai vraiment beaucoup apprécié : There will be blood. Je me méfie toujours des critiques unanimes qui crient au chef d'oeuvre et des film multiprimés. Pourtant, je dois reconnaître que ce film a de nombreuses qualités qui permettent de s'enflammé pour lui. Au début, effectivement, je me suis un peu demandée qu'est ce qu'était ce film, surtout quand j'ai entendu les premières notes de musique (très très dissonantes et fortes). Et puis, l'histoire se lance, elle se met en place doucement mais sans aucune sérénité. Durant tout le film, une tension écrase les personnages et le spectateur. A chaque instant, on s'attend au pire, et bien souvent rien de ne se passe, mais quand cela arrive, il s'agit d'une explosion de violence aussi soudaine que démesurée. Ce film est sec comme le désert où le pétrole est découvert. La lutte entre le bien et le mal, la vie et la mort est matérialisée par l'opposition permanente entre Elie Sunday (Paul Dano), le révérend charismatique et Daniel Plainview (Daniel Day Lewis), le prospecteur avide. Ce film laisse peu de place à l'espoir et à la rédemption. Jusqu'à la fin, le pétrole corrompt tout et ne laisse aux personnages aucun moyen de se racheter. Et finalement, la musique qui écorche les oreilles au début, se marie très bien avec l'atmosphère gluante et pessimiste du scénario. Grâce à une mise en scène au service de l'histoire, ingénieuse mais discrète, Paul Thomas Anderson signe un grand film qui résonne longtemps dans nos consciences.