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mardi 2 décembre 2008

Jeunesse se passe

De temps en temps, je suis chez moi où j'ai passé une bonne soirée. J'ai l'esprit satisfait. Et puis, je retourne à des occupations plus terre à terre comme débarasser les restes de mon repas ou mettre un peu d'ordre dans mes affaires. Dans certains de ces moments, je réalise que je suis chez moi. Que ces murs qui m'entourent sont à moi. Que je paye des factures tous les mois pour cela. Que ce n'est pas du temporaire, ni juste pour des vacances ni juste pour s'amuser, je ne retournerai pas chez mes parents. Quelque part, cela doit être ça : devenir adulte. Dans mon enfance, je me souviens de mes cousins qui avaient 28 ans. Ils étaient grands, ils avaient de la chance à mes yeux. J'ai cet âge aujourd'hui et je me sens toute petite. Je ne me sens pas plus chanceuse qu'à 8 ans, j'ai grandi, c'est tout. A partir de quel âge cesse t-on de grandir pour vieillir ? Aujourd'hui, je croise des enfants et quand ils me disent "Madame", j'ai l'impression de tenir un rôle qui n'est pas le mien et que les 'adultes' autour de moi vont s'en apercevoir. Comme une bêtise d'enfant. Ni Madame, ni Mademoiselle... je ne suis rien. Rien parce que je n'arrive pas à retirer mes yeux d'enfants pour voir le monde autour de moi. J'ai tous les âges que j'ai eu plus celui que j'ai aujourd'hui. Je vois le monde avec mon vécu... qui me semble si petit. C'est quelque chose d'étrange la vie. Je n'arrive pas à déterminer quel est le dessein de tout cela et encore moins le mien. Parfois, je désespère de comprendre un jour ou trop tard. J'ai peur d'arriver au crépuscule et de me dire : "J'ai raté mon dessein, je suis passée à côté". Pourrai-je rejouer ?

jeudi 22 mai 2008

La quête du sens

Qu'importe finalement, que nous soyons riches ou vieux, jeunes ou pauvres, nous sommes tous mortels. Bien souvent nous nous refusons à voir cette évidence : tout à une fin, même notre pitoyable vie. Nous agissons comme des éternels, et au soir de notre vie, nous réalisons que nous n'avons rien accompli. Nous regardons derrière nous, tout le chemin que nous avons parcouru et le vide nous submerge. C'est à ce moment là que nous réalisons toute la vacuité de nos existences. Nous avançons sans but précis, sur un chemin jalonné d'obstacles que nous évitons plus ou moins bien. Nous pensons nous arranger de tout, la vie, la mort et le reste. Mais nous ne conduisons rien, nous ne sommes absolument pas maître de nos vies. Nous vivons sous le poids de contraintes permanentes, nous nous levons le matin, à contre coeur, allant à un travail que nous excécrons, et face à tout cela, nous devons faire bonne figure, sourire et nous réjouir de notre bonheur. Oserons-nous reconnaitre que, finalement, non, nous ne sommes pas heureux, oserons-nous avouer que nous ne sommes rien de plus qu'une poussière de l'univers, oserons-nous, enfin, nous regarder dans un miroir pour nous féliciter de notre vie. Oserons-nous ? A quand remonte notre vrai, pur et intense moment de bonheur ? Ce moment suspendu dans le temps, où nous pouvons dire : "c'est à cet instant là que j'ai vécu le moment le plus intense et fort de ma vie". Et sont-ils si nombreux ces moments-là ? Je m'en connais qu'un seul, un unique, mais il est gravé dans ma mémoire profondément. A SUIVRE...

jeudi 27 mars 2008

Renonciation

Et puis, tant pis, finalement, un jour il faut bien renoncer. Au fur et à mesure, je me retrouve contrainte d'abandonner mes rêves. Voilà, maintenant que je suis grande, je peux me préparer à devenir vieille. Cela est dur. Cela se fait dans les cris. Cela se fait dans les larmes. Mais, cela se fait. Et c'est bien triste.

mercredi 26 mars 2008

Naïveté infantile

Un petit peu de place pour la naïveté. Etant moi-même atteinte du syndrôme de Peter Pan, je refuse de grandir dans un monde qui bien souvent se prend trop au sérieux. N'ayant toujours pas répondu à la question existentielle "Pourquoi je vis?", je garde, le plus possible, une naïveté infantile. Ne pouvant connaitre le but précis de ma vie, je choisis de prendre la vie avec légèreté. A priori, je ne vivrai qu'une seule fois, je cherche donc à profiter au mieux de ce temps qui m'est impartie, c'est-à-dire en gardant un esprit ouvert et curieux, en cherchant la découverte plutôt que l'enfermement et en profitant au maximum de la liberté et de la chance que j'ai.
La première fois où l'on a conscience de grandir, on vieillit. Et c'est bien triste.