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samedi 20 mars 2010

Prière

La Piéta - Louis Bréa (vers 1490-1495 ? - Musée du Louvre)

Seule au coeur de la brume,
Mes pas me portent sans pensées
Mon âme ne pèse pas plus qu'une plume
Dites ma faute, où me suis-je trompée ?

J'imprime la marque de mon absence
D'un regard triste et désolé
Je ne ressens plus ma présence
Me serai-je déjà oubliée ?

J'ai prié le soleil et la lune
De venir me secourir et me réchauffer
J'attends un signe, qui m'a écoutée ?

J'ai prié Dieu de m'apporter la fortune
Et de ne pas oublier un coeur écorché
J'attends un signe, qui va me l'envoyer ?

jeudi 4 février 2010

Discrète et fragile visiteuse

J'ai vu cette petite dame, aujourd'hui à l'entrée du Louvre médieval, elle cherchait son chemin avec un petit morceau de papier à la main, son sésame pour sa visite, dessus était écrit ce qu'elle voulait voir. Un groupe est passée en la rasant, mais elle restait là, imperturbable. Elle me semblait si vulnérable au milieu de cette foule, et cette image m'a touchée. Je l'ai retrouvée plus tard dans l'exposition d'Ismir à Smyrne, et de nouveau cette personne m'a émue par son apparente fragilité et la discrétion de sa présence. Je l'ai croquée à son insu, nous n'avons échangé aucunes paroles, pas même un sourire. 

mercredi 30 septembre 2009

Naïf, peut-être... Essentiel certainement...

Au mois de décembre prochain, un sommet sur le climat se tiendra à Copenhague sous l'égide de l'ONU. Afin d'éviter qu'une fois encore, ce sommet ne soit que des mots sans actes réels derrières, il est important que les populations du monde se montrent mobilisées, concernées et prêtes à agir en faveur de vrais mesures qui, même si elles auront un impact sur notre mode de vie, doivent être prises afin de protéger notre planète. Pour notre futur et pour le futur de nos enfants, ne soyons pas égoïstes... Ne pensons plus : " Après moi, le déluge... " L'appel pour la conférence de Copenhague :

Monsieur le Président, Au mois de décembre de cette année se tiendra à Copenhague le Sommet de l’ONU sur le climat. Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier devront parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts de court terme pour se rassembler autour d’un projet politique mondial fondé sur un constat scientifique objectif et ainsi donner une suite au protocole de Kyoto qui soit à la hauteur des enjeux que nous allons devoir tous ensemble affronter dans les décennies à venir. Le résultat de cette conférence dessinera l’avenir climatique de l’humanité. Or comme le rappelait il y a un an le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, « nous sommes au bord d’une catastrophe si nous n’agissons pas ». Acteurs reconnus de la protection de l’environnement, des droits humains et de la solidarité internationale, conscients des responsabilités qui sont les nôtres, nous avons décidé pour la première fois de parler d’une seule voix pour vous exprimer publiquement notre préoccupation et vous appeler à agir avec ambition et détermination lors de la Conférence de Copenhague. Au regard de l’ultimatum climatique auquel l’humanité est confrontée aujourd’hui, Monsieur le Président, vous aurez rendez-vous avec l’Histoire en décembre 2009. Le réchauffement du système climatique est sans équivoque. L’activité humaine en est la cause. Ses impacts se font déjà ressentir en différents points du globe, notamment par la multiplication des catastrophes climatiques. Si nous n’agissons pas maintenant, ils seront sans aucun doute encore plus dévastateurs. C’est le constat sans appel de 2 500 scientifiques du monde entier qui ont reçu collectivement le Prix Nobel de la Paix en 2007 pour leurs travaux sur le phénomène des changements climatiques. Depuis, de nouveaux éléments scientifiques montrent, chaque jour, que le climat se dérègle au-delà des prévisions les plus pessimistes, avec des conséquences bien plus précoces que prévues et d’ores et déjà visibles. S’il est encore difficile d’évaluer avec précision l’amplitude des impacts, le danger est en revanche déjà certain. Ecosystèmes ravagés, variabilité climatique extrême, hausse du niveau des océans… : les premières victimes de ces catastrophes en chaîne sont les populations déjà vulnérables en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, du Sud Est ou dans de nombreux pays insulaires. La sécurité alimentaire, l’accès à l’eau ou à la terre sont gravement menacés et des centaines de millions de personnes risquent d’être poussées à l’exode, grossissant les rangs de ceux que l’on nomme les « réfugiés climatiques ». Dans un monde de crises, nous craignons que la guerre, l’autoritarisme, les inégalités, la misère et la souffrance humaine prennent encore un peu plus le pas sur la paix, la dignité humaine et la démocratie. L’urgence climatique nous commande donc d’agir à la hauteur des périls qui sont devant nous. Nous maîtrisons déjà la plupart des technologies nécessaires pour relever le défi d’un mode de développement qui intègrerait à sa juste mesure l’impératif climatique. De plus, cette rupture avec un modèle de développement hérité d’un passé révolu recèle des opportunités d’économies, d’emplois et d’innovations considérables. Encore faut-il que nous prenions la décision politique de le faire. Tout d’abord, il faut impérativement parvenir à stopper la croissance des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2015 avant de les faire décroitre. C’est la seule voie pour limiter le réchauffement des températures bien en-dessous de 2°C, seuil au-delà duquel la capacité à s’adapter de nos sociétés et des écosystèmes est menacée. Pour ce faire, Les pays industrialisés, dont la France, doivent s’engager collectivement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici à 2020 par rapport à 1990. Mais cela ne sera pas suffisant. Les pays en développement doivent, eux aussi, mettre en place les politiques industrielles, énergétiques et agricoles qui limiteront la croissance de leurs émissions avant de les réduire, sans compromettre leur légitime aspiration au développement économique et social. L’accord de Copenhague devra permettre à ces pays d’évoluer vers des modèles sobres en carbone. Il devra aussi leur permettre de s’adapter aux conséquences inévitables du changement climatique. Pour nombre d’entre eux, en particulier les plus vulnérables, ces actions ne pourront se faire sans le soutien financier et technique des pays industrialisés. Les besoins d’ici à 2020 sont évalués à plus de 100 milliards d’euros par an. C’est moins de 10% des dépenses militaires mondiales. Responsables de la majorité des émissions de gaz à effet de serre aujourd’hui dans l’atmosphère, munis de capacités d’action plus fortes, les pays industrialisés portent la responsabilité morale, légale et économique de mener le combat contre le dérèglement du climat. Monsieur le Président, vous vous devez de prendre la tête de ce combat qui est sans aucun doute l’enjeu de ce siècle. Notre avenir commun dépendra dans deux cents jours des choix politiques qui seront faits. Serge Orru, WWF-France Pascal Husting, Greenpeace France François Danel, Action contre la Faim Olivier Braunsteffer, Care France Souhayr Belhassen, FIDH Nicolas Hulot, Fondation Nicolas Hulot Anne Bringault, Les amis de la terre Michel Bruguière, Médecins du Monde Luc Lamprière, Oxfam France Agir Ici Sandrine Mathy, Réseau Action Climat Michel Roy, Secours Catholique

Liens :

L'Ultimatum Climatique : http://www.copenhague-2009.com/

Tcktcktck : http://tcktcktck.org/ Time for Climate Justice : http://www.timeforclimatejustice.org/ Voir aussi la bannière en bas de page

mercredi 22 avril 2009

Fragilité

(cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Oui, vous le savez déjà que notre planète est fragile, qu'Elle a besoin de nos soins, de notre attention. Mais j'avais juste envie lui dire que j'essayais de faire des petites choses pour Elle, que ce n'était peut-être pas grand chose, que ce n'était peut-être pas suffisant, mais j'essaie de progresser touts les jours. J'avais juste envie de lui dire que j'essayais d'écouter et de comprendre ce qu'Elle avait à me dire. Et aussi j'avais envie de lui dire MERCI Petite Planète de me porter et me supporter, je veux encore m'améliorer pour Toi.