Cette année, on a tous sa carte à jouer, non ?

Mercure

 
Mercure rattachant ses talonnières - François Rude (1873) Musée du Louvre - Aile Richelieu - 1er étage - salle 89

Mercure le messager des Dieux
Court entre la terre et les cieux
Sans jamais geindre ni rechigner
Il court pour porter leurs courriers

 Il aime son travail, le fait avec aisance
Mais il lui manque la reconnaissance
Car les Dieux dans leur égoïsme
Le font courir sans voir son héroïsme

 Alors, Mercure lassé, un jour, décide
De s'arrêter et de briller par le vide
Que laisse son absence dans les cieux

 Dans l'Olympe, c'est la folie et la panique
Sans lui, aucunes divinités ne communique
La guerre menace et gronde chez les Dieux.

Chacun sa route, chacun son chemin... (air connu)

musiques :

Blind Willie Mc Tell par Bob Dylan in The Bootleg released vol. 3 : rare and unreleased 1961-1991 (COLUMBIA 1991)

Extreme ways par Moby in 18 (Mute Records 2002)

Espoir

NE MAUDIS PAS LES TENEBRES, ALLUME UNE BOUGIE.

L'arbre de vie

Garder l'espoir pour y croire

Rester debout même sous les coups
Avoir une ligne de conduite, sans ligne de fuite
Rester sereine quoi qu'il advienne
Se protéger des tourments, contrôler ses sentiments
Rester solide, faire le vide
Savoir comprendre, savoir attendre
Serrer les poings, ronger son frein
ET L'ARBRE DE VIE DONNERA SES FRUITS

Naïveté infantile

Un petit peu de place pour la naïveté. Etant moi-même atteinte du syndrôme de Peter Pan, je refuse de grandir dans un monde qui bien souvent se prend trop au sérieux. N'ayant toujours pas répondu à la question existentielle "Pourquoi je vis?", je garde, le plus possible, une naïveté infantile. Ne pouvant connaitre le but précis de ma vie, je choisis de prendre la vie avec légèreté. A priori, je ne vivrai qu'une seule fois, je cherche donc à profiter au mieux de ce temps qui m'est impartie, c'est-à-dire en gardant un esprit ouvert et curieux, en cherchant la découverte plutôt que l'enfermement et en profitant au maximum de la liberté et de la chance que j'ai.
La première fois où l'on a conscience de grandir, on vieillit. Et c'est bien triste.

La course contre le temps

Tous les jours, je vois un défilé incessant de gens. Ils viennent des quatre coins du monde. La seule chose qui m'échappe est la raison de cette course. Parce que ces gens courrent, ils sont toujours pressés. Ils écoutent à peine les réponses que je donne à leurs questions, ils sont déjà partis. Ils ne s'arrêtent pas un instant. Ils suffit, un moment, de retarder leur course pour les mécontenter. Tous les jours, je vois des gens à l'air mauvais. l'air de ceux qui ont été forcé, ceux qui n'ont pas eu le choix. Et je me demande : pourquoi ? Quelle est la raison qui les pousse à venir en ce lieu s'ils ne le veulent pas ? Quelle est la raison qui leur impose d'aller contre leur volonté ? Je n'ai toujours pas eu de réponses à ce questions, le dossier reste ouvert.