Affichage des articles dont le libellé est début. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est début. Afficher tous les articles

lundi 12 janvier 2009

Déménagement

Déménagement
Mais ils sont gravés en nous
Ces beaux souvenirs

mardi 2 décembre 2008

Jeunesse se passe

De temps en temps, je suis chez moi où j'ai passé une bonne soirée. J'ai l'esprit satisfait. Et puis, je retourne à des occupations plus terre à terre comme débarasser les restes de mon repas ou mettre un peu d'ordre dans mes affaires. Dans certains de ces moments, je réalise que je suis chez moi. Que ces murs qui m'entourent sont à moi. Que je paye des factures tous les mois pour cela. Que ce n'est pas du temporaire, ni juste pour des vacances ni juste pour s'amuser, je ne retournerai pas chez mes parents. Quelque part, cela doit être ça : devenir adulte. Dans mon enfance, je me souviens de mes cousins qui avaient 28 ans. Ils étaient grands, ils avaient de la chance à mes yeux. J'ai cet âge aujourd'hui et je me sens toute petite. Je ne me sens pas plus chanceuse qu'à 8 ans, j'ai grandi, c'est tout. A partir de quel âge cesse t-on de grandir pour vieillir ? Aujourd'hui, je croise des enfants et quand ils me disent "Madame", j'ai l'impression de tenir un rôle qui n'est pas le mien et que les 'adultes' autour de moi vont s'en apercevoir. Comme une bêtise d'enfant. Ni Madame, ni Mademoiselle... je ne suis rien. Rien parce que je n'arrive pas à retirer mes yeux d'enfants pour voir le monde autour de moi. J'ai tous les âges que j'ai eu plus celui que j'ai aujourd'hui. Je vois le monde avec mon vécu... qui me semble si petit. C'est quelque chose d'étrange la vie. Je n'arrive pas à déterminer quel est le dessein de tout cela et encore moins le mien. Parfois, je désespère de comprendre un jour ou trop tard. J'ai peur d'arriver au crépuscule et de me dire : "J'ai raté mon dessein, je suis passée à côté". Pourrai-je rejouer ?

dimanche 5 octobre 2008

Réveil urbain

Les lumières urbaines m'éblouissent et me fascinent. Quand arrive la fin de la nuit, je frotte mes yeux fatigués, j'entrouvre mes paupières endormies, des traces fugaces de mon sommeil, ils ne me restent que les marques des plis de mon lit imprimés dans ma joue. La lumière de l'aube sur la ville endormie, est douce vue d'en haut. Chaque matin, le même combat se répète, du fond de ma couette, mon réveil me tire... à regret je quitte mon lit. Vue d'en bas, le réveil de la ville se fait dans une cacophonie générale, tous ces gens se sont arrachés à leur lit... à regret. Bâillements et étirements, petite gymnastique matinale qui m'aide à me réveiller, j'émerge doucement du brouillard, la radio s'allume, au milieu des nouvelles, je me penche sur mon café brûlant. Le bruit des klaxons, l'énervement général, la course contre le temps qui défile, le monde se réveille bien souvent avec la gueule de bois. Tranquillement, je sirote mon café et mange mes tartines en lisant un journal qui traîne, en écoutant distraitement la radio. L'énervement est à son comble quand le trafic coince, que le train a du retard, les incidents techniques se suivent et perturbent la routine quotidienne. Il me reste encore à me laver, un brin de toilette puis m'habiller, doucement, je lace mes chaussures avant de rejoindre la cohue. Dans la rue, les derniers réverbères s'éteignent, la ville se recouvre de gris. J'aime les lumières de la ville, elles m'éblouissent et me fascinent... vue d'en haut.

mardi 25 mars 2008

Premier article

Pour entamer ce blog, je commencerai par une présentation rapide de moi-même à travers ce poème : 
Je veux être le feu, sans être la flamme 
Je veux être Dieu, sans veiller sur vos âmes 
Je veux briller comme le jour, et être sombre comme la lune 
Je veux brûler comme l'amour, sèche comme le sable de la dune 
Je veux la peur et le courage, je veux le calme qui enrage 
Je veux être le mal pour faire le bien, être la moral et le vaurien 
Je veux sentir le néant me remplir et me combler 
Je veux être le vent pour détruire et m'apaiser 
Je veux être la liberté enfermée dans ma propre prison 
Je veux courir sans m'épuiser et la fatigue sans raison 
Je veux être l'insensibilité, que touts les sentiments viennent m'habiter 
L'amour comme la haine 
La joie comme l'infinie peine 
Le mépris comme la compassion 
La folie comme l'inébranlable raison 
JE NE VEUX RIEN CAR JE VEUX TOUT.